A l'occasion de la Fujikina à Arles, Eric Bouvet raconte à @brigittepatient l'évolution de sa pratique en quelques années, du photojournalisme à une pratique plus plastique et documentaire. "J'ai un meilleur regard", dit-il...
A retrouver dans le podcast Ecoutez voir, sur toutes les plateformes.
LA FUJIKINA. Du 1er au 6 juillet 2024, au coeur d'Arles, dans l’ancien bâtiment de l’école de la photographie rue des Arènes, l’Hôtel Quiqueran de Beaujeu, la Fujikina propose plus de 60 activités : conférences, exposition, workshops gratuits, lectures de portfolios et promenades photo, au contact des grands noms de la photo. Fujifilm a souhaité ainsi renforcer son partenariat avec Arles et devient Grand Partenaire des workshops des Rencontres de la photographie.
A propos d'Eric Bouvet :
Il a débuté sa carrière photographique en 1981 après avoir étudié l'art et les industries graphiques à Paris.
Son intérêt pour la photographie a été suscité quand, à l'âge de 8 ans, il a regardé les premières images télévisées en direct de la mission Apollo 11 atterrissant sur la lune. C'est alors qu'il a réalisé l'importance des nouvelles et des moments historiques, sans parler de les capturer sur film.
Bouvet a travaillé comme photographe à l'agence photographique française Gamma dans les années 1980 et a débuté sa carrière en tant que pigiste en 1990. Il a d'abord acquis une reconnaissance internationale avec ses photos de 1986 des efforts de sauvetage suite à l'éruption d'un volcan à Omeyra, en Colombie. Depuis lors, Bouvet a couvert les conflits en Afghanistan, en Irak, en Iran, en Tchétchénie, au Soudan, en Somalie, dans l'ex-Yougoslavie, au Liban et en Israël. Irlande du Nord, Kurdistan, Surinam, Burundi, Libye et Ukraine.
Il a couvert de grands événements internationaux tels que les funérailles de l'ayatollah Khomeiny en Iran, la place Tiananmen en Chine, la chute du mur de Berlin, la révolution de velours à Prague, l'attaque américaine sur la Libye, la libération de Nelson Mandela, les Jeux olympiques et la crise des migrants en Europe.
Il a également travaillé sur de nombreuses histoires de “société”, notamment la vie dans les prisons russes, les jeunes marins de porte-avions, la police française en banlieue parisienne, les derniers mineurs de charbon français et la vie dans une clinique pédiatrique pour enfants atteints de cancer.
Depuis 2011, il travaille également sur des projets documentaires avec une caméra grand format, 4x5 et 8X10 : le premier "Sex, Love ...", ensuite sur "Peace" puis "Chaos" et depuis 2021 “Montagnes”.
Ses travaux ont été publiés dans de nombreux magazines internationaux, notamment Time, Life, Newsweek, Paris-Match, Stern, NYT et The Sunday Times. Il a également dirigé des campagnes photographiques de l'ONU et de diverses ONG et organisations caritatives, notamment Médecins sans frontières (MSF), Croix-Rouge internationale (CICR), Médecins du Monde (MDM) et Action contre la faim (ACF).
En cours de route, Bouvet a reçu cinq World Press Awards, ainsi que deux Visa d'Or, la médaille d'or du 15e anniversaire de la photographie, le prix Bayeux-Calvados pour les correspondants de guerre, le prix du public de Bayeux-Calvados, le Front Line Club Award et le Paris-Match Award.
-
Eric Bouvet au Musée de la pente à Combloux
-
Dessin de Million