©Edouard Taufenbach Bastien Pourtout

Salon de la Photo 2023 : Sébastien Pourtout et Edouard Taufenbach

5 oct. 2023 - 16H - Grande Halle de la Villette, Paris. Les Grandes Rencontres.

Les Grandes Rencontres du Salon de la Photo

Bastien Pourtout, né en 1982, est diplômé d’un Master en Histoire économique et sociale à Paris X (2012) et d’un Master en Photographie et Art contemporain à Paris VIII (2019). Edouard Taufenbach, né en 1988 est diplômé d’un Master en Arts et Médias numériques à Paris I (2014).

Ils travaillent ensemble depuis Spéculaire (2018-2019) autour de la collection de photographies vernaculaires de Sébastien Lifshitz. Les collages réalisés sont présentés à la galerie Binôme, à Paris Photo la même année, et l’année suivante à Rome, à Londres, à Mexico et à New York, au festival de Photographie d'Athènes, ainsi qu'à la Villa Noailles. Ils publient une monographie sur ce projet avec les Éditions l’Artière. Puis ils présentent La méthode (2020) autour des structures des Hommages au carré de Josef Albers.

En 2020 Ils sont lauréats du Prix Swiss Life à 4 mains pour le projet Le bleu du ciel, sur le vol de l’hirondelle. Ils partent en résidence à la villa Médicis pour réaliser ce travail et décident à leur retour de devenir un duo artistique. Ce projet est exposé au Musée de la piscine à Roubaix, au salon photographique Approche, dans diverses galeries et à Arles pour Les rencontres de la photographie. Ils réalisent une seconde publication avec les éditions Filigranes.

En 2022 ils ont organisé une exposition avec le galeriste/collectionneur Pierre Passebon autour de sa collection de Photographie de Marlène Dietrich ; dont deux œuvres ont été présentées à la cinémathèque sous la curation de Matthieu Orléan pour l’exposition Cinemode par Jean-Paul Gaultier.

Cette année pour entamer leur collaboration avec la Galerie C, ils présentent l'exposition Le jardin qui bascule dans l'espace parisien. Ce projet se poursuivra cet automne à Paris Photo.

Leur pratique en duo se définit comme une méthode faite de protocoles et de jeux. Par différents appareils de prise de vue (réflex numérique, téléphone portable ou Rolleiflex), ils produisent des photographies à agencer, à associer, à faire circuler comme des messages de l’un pour l’autre — tout un langage visuel. Toujours en train de se faire, les images ne sont pas conçues à priori, elles s’inventent et se construisent dans l’échange.

Ils travaillent avec la Galerie C à Paris et à Neuchâtel et avec la galerie Almanque fotográfica à Mexico. Leurs travaux ont fait l’objet de nombreuses parutions dans la presses tel que Le Monde (9 juillet 2021), Libération (7 mai 2021), Télérama (6 février 2021) ou The New York Times (9 novembre 2018).